La rue Lionel-Groulx.
« Lionel Groulx (1878-1967), originaire de Vaudreuil, fit ses études de théologie au Grand Séminaire de Montréal et il fut ordonné prêtre le 28 janvier 1903. Professeur de lettres et de rhétorique au séminaire de Valleyfield (1903-1906), il poursuivit ses études en Europe, à Rome et à Fribourg. Il reprit l'enseignement des lettres et de la rhétorique à Valleyfield (1909-1915), puis il fut nommé professeur titulaire de la chaire d'histoire du Canada (1915-1950).Chanoine honoraire en 1943, Lionel Groulx fut aussi président-fondateur de l'Institut d'histoire de l'Amérique française (1946) et directeur de la Revue d'histoire de l'Amérique française (1947-1967). Ses nombreux écrits, romans et ouvrages historiques lui valurent plusieurs prix et marquèrent profondément la vie intellectuelle et sociale de son époque. » (source : CUM, Tour toponymique : les stations de métro, Montréal, 1989.)
La rue Albert, qui devait à l'origine donner son nom à la station, fut rebaptisée Rue Lionel-Groulx avant l'ouverture de la station, afin de permettre le changement du nom de la station pour honorer l'abbé Groulx après sa mort.
Nom pendant la phase de planification : Albert.
À cause des controverses autour des positions politiques de l'abbé Groulx, dont des accusations d'historiographie révisioniste et d'antisémitisme, plusieurs noms alternatifs ont été proposés, dont Yitzhak-Rabin, Oscar-Peterson et Gabrielle-Roy.
De plus, durant la planification de la station, le nom Sainte-Cunégonde, pour le quartier avoisinant (nommé pour sainte Cunégonde, épouse de saint Henri) fut suggéré mais pas retenu.
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